Message pr Thomas et l'équipe son et image

Jviens de recevoir le texto de Nelly qui dit que l'on doit se réunir (équipe réalisation+son et image)avant jeudi pr blablater. Je propose lundi après-midi ou mardi si j'ai des merdes pr remonter sur Caen.

Lundi aprem ça marche pour moi.

ok! Mais faut que je vois si j'arrive bien sur Caen à temps sinon ça sera mardi matin ou après-midi ça ne te dérange pas?
Tu peux prévenir Thoams stp par sms car j'ai pas les numéros de l'équipe avec moi.
Ciao!

En fait on va caler ça à mardi si ça ne te dérange pas car lundi je sais vraiment pas à quelle je vais arriver.

Mardi et Jeudi sont des mauvaises journées pour ceux qui soutiennent le mouvement étudiant. Lundi ou Mercredi...ou Vendredi! Ce sont des journées qui ne devraient contraindre personne (sauf peut-être Perrine...qui bosse je sais pas quand)!

Ok! Mercredi ça me va ou peut-être même lundi soir. Mais mercredi c bon pour moi.
Tchou!

oué c bon pour mercredi 14h
Mai j'aimerai recevoir le scénar dalex pour bosser dessus avant. Steph et moi on est supposé se ramener jeudi avec des notes de réalisation.... Si quelqu'un peut me l'envoyer..

je sais pas si c'est moi qui me demerde comme une tâche mais je n'ai pas la version initiale du scénar d'alex, donc impossible de vous la fournir...
sinon, je suis malade actuellement, mais je pense que je devrais être sur pied d'ici mercredi.

Scène 1 - INT. - JOUR - HALL D’UN HOTEL

Assise derrière le bureau d’accueil, une jeune femme d’environ 35 ans, un badge au nom de LUCIE accroché à son tailleur bleu marine, saisi sur son ordinateur une réservation qu’on lui transmet par téléphone.

LUCIE
Oui Monsieur… Très bien… Jeudi vers 14h… Je note… Merci de votre appel, au revoir.

Elle raccroche le téléphone, se lève et remet en place les quelques prospectus étalés devant elle. Alors qu’elle se rassoie, son regard s’arrête sur l’ordinateur de sa collègue à côté d’elle, qui affiche l’écran de veille en mode « étoile ». Perdue dans ses pensées, elle reste immobile.


Scène 2 - INT. - SOIR - CUISINE - ANNEE 70

CHANSON (DE CLAUDE FRANCOIS ?) (OFF)
EAU QUI BOUE (OFF)

Dans une cuisine au style rustique et campagnard, assis devant une vieille table en chêne massif, un HOMME d’une soixantaine d’années prend son déjeuner. Une FEMME à la chevelure grisonnante s’affaire aux fourneaux. Tenant une grande cuillère en inox, la main de l’homme fait des allers-retours de sa bouche à son assiette, il avale sa soupe avec de grandes aspirations.

L’HOMME (à sa femme)
Eteint-moi ça !

La femme s’essuie les mains sur son tablier et tend la main vers le poste de radio posé près d’elle, elle le met sur off. Elle retourne à son plan de travail.

EAU QUI BOUE (OFF)
ASPIRATIONS DE L’HOMME MANGEANT SA SOUPE (OFF)
L’homme lève les yeux de son assiette, son regard se pose sur une ENFANT d’une dizaine d’années, la tête baissée et les cheveux sur le visage, on ne distingue que des larmes coulant de son visage et se noyant dans une assiette de soupe pleine.
L’homme se lève et fait voler de sa main un magazine d’astronomie qui se trouvait devant l’enfant. Le livre atterrit sur le sol et s’ouvre à la première page, sur laquelle en haut à droite est écrit maladroitement le prénom de Lucie. Le poing de l’homme s’abat violemment sur la table, des gouttes de soupe atterrissent sur la manche du bleu de travail dont il est vêtu.

L’HOMME (criant)
Et puis manges toi !


Scène 3 - INT. - NUIT – (CHAMBRE DE LUCIE ?) - ANNEE 70

Dans une chambre plongée dans l’obscurité, une seule source de lumière apparaît sous les couvertures d’un lit, d’où silhouette de Lucie qui se dessine. Elle est assise en tailleur, le magazine ouvert devant elle, d’une main elle tient une lampe torche, de l’autre elle suit le tracé des constellations décrites sur la page.


Scène 4 - INT. - JOUR – ATELIER DE MENUISERIE - ANNEE 70

Diverses variétés de bois recouvrent la quasi-totalité des murs de la pièce, L’HOMME concentré, se saisi de longues planches et les passe au travers d’une grosse hélice tranchante. Des copeaux de bois volent, tombant sur les cheveux, sur le bleu de travail de l’homme, puis sur le sol. LUCIE les ramasse, les met dans un sac plastique en chantant de tout cœur, essayant comme elle peut de couvrir le bruit de la machine.


Scène 5 - INT. - JOUR - CUISINE - ANNEE 70

POSTE DE RADIO (OFF)
MACHINE DE MENUISERIE A L’EXTERIEUR (OFF)
La fenêtre de la cuisine est ouverte. Installée sur la table, LUCIE apprend une poésie, les mains appuyées contre ses oreilles, elle cherche à ne plus être dérangée par le vacarme autour d’elle.
En face d’elle, LA FEMME est affairée à éplucher une montagne de carottes.

CHUTE D’UN CORPS (OFF)
HELICE DE LA MACHINE TOURNANT A VIDE (OFF)

Lucie se lève et décolle ses mains de ses oreilles, les pose sur la table, lève la tête et croise le regard de la femme qui a arrêté d’éplucher.
Un coup de vent passe et soulève leurs cheveux alors qu’elles n’ont toujours pas détaché leurs regards l’une de l’autre. La femme se lève et se précipite vers l’extérieur, Lucie ne bouge pas.

CRI STRIDENT DE LA FEMME (OFF)


Scène 6 - INT. - JOUR - FLEURISTE

LUCIE attend à la caisse. La FLEURISTE sort de l’arrière boutique, une grosse couronne de fleurs dans les mains, elle pose sur le comptoir, une banderole bleu marine y est accrochée : « à ma grand-mère ».

LA FLEURISTE
24 € s’il vous plait.

Lucie lui tend ses billets, récupère la monnaie, la met dans son sac, prend la couronne et se dirige vers la sortie de la boutique alors que la vendeuse s’occupe déjà du client suivant. Un autre client franchi la porte avant qu’elle ne sorte. Une fois à l’intérieur, l’individu ouvre la fermeture éclair de son blouson, le bruit résonne dans la tête de Lucie.


Scène 7 - INT. - SOIR - CUISINE - ANNEE 70

LUCIE et LA FEMME sont debout, chacune à un bout de la table où est étalé sur la longueur, le bleu de travail de l’homme, enveloppé dans une housse de protection pour vêtement, encore ouverte. La femme saisie la fermeture éclair par le bas, et la ferme lentement jusqu’à ce que le bleu de travail ne soit plus visible. Sous le regard de Lucie, elle fait le tour de la table pour aller ouvrir une grande armoire normande qui se trouve au fond de la pièce. Elle revient prendre la housse et l’accroche avec délicatesse à l’intérieur de l’armoire. Elle referme les deux portes de l’armoire et tourne la clé.

Thomas, on se retrouve où mercredi à 14. Bar de la fac?

yep bar de la fac ca marche!!
merci pour le scénar je vais le potasser un peu avant qu'on travaille ensemble dessus. a mercredi!

Potassez bien la mise en scène! et n'oubliez pas que Jarno exclu d'emblée toutes prises de vues en hélico!